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A quand allons nous vivre la joie d'une année scolaire sans grève?

Depuis le début de l’année scolaire, l’école sénégalaise a connu une longue liste de perturbations. Si ce n’est pas les professeurs qui lancent des séries de grèves, tantôt ce sont les étudiants voire les élèves. Tout le monde se pose alors la même question: A quand allons nous connaitre le joie d’une année scolaire sans grève? C’est au moins la question que je me pose personnellement.

Cet environnement dans lequel nos écoles, lycées et universités nagent, n’est ignorée par personne à plus forte raison par les élèves et étudiants, qui sont les plus grands perdants. Si certains pensent que la situation est complexe, moi je dirai aussi qu’elle est facile à régler dans un pays nommé « Sénégal ». Si je veux parler de cette situation, je vais tout d’abord situer les responsabilités.  Qui aurait imaginé, qu’en 2016, un pays comme a son école sénégalaise qui boite sur une série de grèves et de revendications ? Pourtant, c’est ce que mon pays est en train de vivre. J’imagine déjà le nombre de jeunes élèves et étudiants sacrifiés!. Personne ne saurait me dire le nombre. L’heure est alors venue pour signer la fin de la récréation et situer les responsabilités. La responsabilité est bel et bien partagée entre le duo Etat – Enseignants

D’abord, l’Etat qui est le « pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple », est appelé à réguler l’ensemble des affaires communes aux habitants du pays,  dans le champ social de contradictions et d’agrégations d’intérêts ou d’aspirations. Cet Etat ou ce gouvernement, élu par nos pères, mères, oncles et tantes, doit être obligé de régler notre calvaire. « Ils » aiment se justifier par les autres nombreuses demandes sociales. Mais sans l’éducation, à quoi peuvent servir d’autres investissements? Je ne cherche pas d’autres exemples tant que 32 milliards sont budgétisés pour une arène nationale. Je n’ai rien contre la lutte.

Quoi qu’il en soit, je vous dis que dans ce « Plan Sénégal Émergent », l’éducation doit être la base. Incroyablement, il parait que 40% du budget national est alloué au secteur éducatif. je ne le nie pas mais pour sa gestion,  j’en ris seulement!

Ensuite (coté Enseignants), tout le monde sait que la législation sénégalaise accorde à tout travailleur syndicaliste le droit d’aller en grève. Mais dans leurs actions, les enseignants, vous devez pensez aux autres. La grève, c’est possible, mais il faut savoir faire la grève. Le pays de Cheikh Anta Diop n’est pas aussi riche. Chaque heure de grève déstabilise notre niveau , et par conséquent un retard pour le pays entier. Je n’ignore pas vos revendications, mais il est juste raisonnable de ne pas nous prendre en otage. Pour ma pensée si modeste, vous devez faire autrement que de nous retenir les notes (bulletins), ce qui nous a déjà empêché de participer à de nombreux concours obligeant ces relevés de notes. Pensez à cet élève qui espérait participer à un concours pour devenir demain un ingénier utile pour son pays. Pensez à ce candidat au Bac ou BFEM, qui ne sait plus où terminer son programme.

Article a lire:  Dossier: Les problèmes de castes vues sous l'angle des auteurs

Aujourd’hui, la grève est devenue quotidienne du primaire au supérieur, en passant par le moyen et le secondaire.

Que faire maintenant ? A quand un enseignement sans perturbation au Sénégal? Je pense qu’il devient très urgent que la grève cesse.

Bara Diaw

Responsable éditoriale

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