D’anciens élèves de l’école franco-mouride Massourang Sourang et du CEMG de Diourbel (centre) ont mis sur pied une association à but non lucratif dont l’ambition est d’affermir les liens entre ses membres tout en accompagnant le système éducatif de la région, a-t-on appris de ses promoteurs.
« Cette association nous donne un cadre d’expression formel de notre solidarité et en plus de cela, nous voulons appuyer les élèves et les parents du système éducatif de Diourbel », a déclaré le professeur Lamine Guèye, coordonnateur du groupe de réflexion mise sur pied à cet effet.
Il intervenait au cours d’une assemblée générale des anciens élèves de l’école élémentaire franco-mouride Massourang Sourang et du CEMG de Diourbel, qui compte une centaine de membres.
« Nous avons jugé nécessaire de mettre en place cette association d’abord pour rassembler l’ensemble des élèves de cette époque 1968-1975, voire plus, afin de les réunir pour dérouler ensemble des objectifs qui visent le système éducatif sénégalais’’, celui de la région de Diourbel en particulier et des écoles dont sont issus les membres de cette association, a-t-il indiqué.
M. Guèye, par ailleurs secrétaire exécutif de l’Autorité nationale d’assurance-qualité de l’enseignement supérieur (ANAQ-SUP) précise que cette association ne compte pas se substituer à l’Etat mais ambitionne plutôt de contribuer à un système d’enseignement de qualité dans la région de Diourbel.
« L’Etat ne pouvant pas tout faire, nous allons appuyer sur le plan matériel, la logistique » et aider ces écoles en cas de difficultés, étant entendu que les membres de l’association peuvent se prévaloir d’une « très grande expertise de 30 ans ou 40 ans » dans le domaine de l’éducation, a souligné Lamine Guèye.
Pour ce faire, chaque membre de l’association va devoir parrainer un, deux ou plusieurs élèves dont ils deviendront « des conseillers en permanence ».
Il s’agit d’l’élève jusqu’à la fin de son cycle, du primaire jusqu’à l’université, et de « la manière la plus complète possible ».
Dans cet objectif, un plan d’actions sera affiné avant d’être présenté aux autorités administratives de la région, selon les promoteurs de cette association.
« Nous allons valider notre plan d’action déjà rédigé après cette assemblée générale et passer à l’exécution et le transmettre aux autorités administratives et politiques de cette région », a dit M. Guèye.
Les membres de cette association sont à la retraite et veulent faire bénéficier la région de leur expertise professionnelles mais aussi trouver les moyens nécessaires pour le déroulement du plan d’action, a fait savoir Ndèye Aminata Dia Diakhaté, la responsable des finances.
« On est en train de définir les procédures à mettre en place pour qu’on puisse avoir les moyens nécessaires’’ pour cela. « Nous avons confectionné des cartes de membres et initié des participations volontaires pour démarrer nos activités », a-t-elle expliqué.