Bac et Bfem
La grève des enseignants installe la peur chez les candidats
La situation des candidats aux différents examens est difficile en ce moment. Nous sommes à la moitié du mois de mars et rien n’a changé. Les grèves font désormais partie du quotidien des collégiens et lycéens. Les seuls otages du bras de fer entre l’Etat et les syndicats d’enseignants qui réclament la prise en charge de leurs revendications. Le système éducatif est aujourd’hui loin du dégel. Les différentes parties se braquent de jour en jour. Le conseiller en éducation du président de la République, Diamé Diouf a récemment fait une sortie pour mettre en garde les enseignants. Pour lui, il est impossible de négocier avec des enseignants qui ont désertés les salles de classe. Les grèves risquent de planter davantage l’école sénégalaise.
Pas de compositions dans plusieurs établissements
D’habitude, les compositions du premier semestre étaient organisées à la fin du mois de février mais avec les grèves, elles n’ont pas pu avoir lieu dans plusieurs établissements publics. Au Lycée de Thiaroye, elles ont été retardées par les fréquentes perturbations des cours. « Nous n’avons pas encore composé à cause des grèves. Tout notre programme est ainsi chamboulé. Il est difficile pour nous de rester une semaine sans perturbations. C’est difficile pour les candidats au baccalauréat qui doivent être évalués dans quelques mois », explique Falaye Ndiaye, élève en classe de terminal S2. C’est le meme sentiment qui anime la collégienne Awa Sall, elle a peur pour son avenir à quelques mois du Bfem.
L’alternative des travaux de groupe
Dans de pareils cas, tous les moyens sont bons pour ne pas perdre le fil. Certains candidats ont trouvé la recette pour amortir les dégâts des grèves répétitives. Ce sont les cours de renforcement. Au Lycée de Thiaroye, des élèves en classe d’examen se donnent rendez-vous dans une salle de classe pour traiter les épreuves des années précédentes, histoire de rattraper les nombreuses heures perdues. « Avec cette situation confuse, nous nous débrouillons à travers des travaux de groupe », affirme Falaye