Dans la livraison de Sud Quotidien du mercredi 03 janvier 2018, des accusations graves et erronées, ont été portées contre le Rectorat de l’UGB. Dans l’article, il y est fait, notamment, état de détournement de carburant et de droits d’inscription pédagogiques (DIP). De tels propos sont d’autant plus surprenants que des informations financières claires et exhaustives ont été partagées avec tous les représentants de la communauté universitaire, à l’Assemblée de l’Université tenue le 07 décembre 2017 sur l’orientation budgétaire, suivie par celle du 20 décembre 2017 sur le vote du budget 2018.
1/ Concernant l’affirmation selon laquelle « les droits d’inscription pédagogiques disparaissent », elle appelle deux précisions :
– le Rectorat ne gère pas les droits d’inscription pédagogiques (DIP) ni ne peut émettre de mandats à faire supporter par les DIP. Les Directeurs d’UFR sont les seuls ordonnateurs de ce type de dépenses et les mandats qu’ils émettent sont transmis directement à l’Agent comptable de l’UGB sans transiter par les services du Rectorat. L’utilisation de ces fonds par les services du Rectorat est tout simplement impossible ;
– l’Agent comptable de l’UGB a veillé rigoureusement à la sécurisation des fonds. Cela a permis aux UFR d’utiliser leurs DIP et d’améliorer leur fonctionnement en 2017.
2/ la deuxième accusation dit que « le carburant destiné aux sorties pédagogiques est détourné ». Là également, deux précisions sont nécessaires :
– le Comptable des matières de l’UGB a des états clairs qui prouvent le contraire d’une telle affirmation. Pour soulager les UFR dont les budgets sont censés prendre en charge les sorties pédagogiques de leurs structures respectives, le Recteur a sollicité et obtenu un avis de non abjection (ANO) pour utiliser une partie des fonds du Contrat de Performance (CDP) de l’UGB afin d’acquérir du carburant pour les activités pédagogiques (sorties pédagogiques, permanences de la Bibliothèque universitaire, déplacements des étudiants de l’UFR des Sciences de la Santé à l’Hôpital dans le cadre de leur formation, etc.). Cette initiative salutaire a permis de gérer ces activités fondamentales pendant deux ans. Face à des urgences, le comptable des matières a reçu l’instruction (absolument légale) de mettre à la disposition d’agents de l’université devant effectuer des missions professionnelles importantes du carburant pour ces déplacements. Ces dotations sont consignées dans des registres et font régulièrement l’objet de remise à disposition – Cette remise à disposition de carburant utilisé pour des besoins de service fondés et traçables, est dictée par la volonté – cela a été dit – d’alléger les UFR dans un contexte d’augmentation des charges de celles-ci.
Quant au budget voté pour sept (7) mois, l’UGB a dépassé cette phase depuis 2015. En effet, entre 2015 à 2018, la subvention allouée par l’Etat à l’UGB est passée de 4,6 milliards à 8,6 milliards. Cette progression a permis à l’UGB de passer d’un budget de 7 mois voté en 2015 à un budget de 10 mois en 2018.
La double lecture qu’il faut tirer de cette évolution est la suivante : d’une part, il y a une volonté politique de l’Etat d’atteindre l’équilibre budgétaire ; d’autre part, l’équilibre n’est pas encore atteint, ce qui explique la non couverture de 12 mois (le principe de l’annualité qu’exige l’orthodoxie budgétaire).
Il faut rappeler que depuis 2015, l’UGB, à l’instar de toutes les universités publiques, a reçu plusieurs missions d’audit sur divers aspects de sa gestion. Les appréciations issues de ces missions ont toutes été globalement positives.
Dans le cadre de la reddition des comptes, le Recteur a partagé le bilan de sa Feuille de route, résultats honorables des efforts de toutes les composantes de l’UGB.
Au moment où l’UGB maintient son label d’excellence grâce à ses performances au plan national et international (concours, etc.) mais également à travers l’insertion de ses diplômés, l’heure est à la mobilisation pour consolider et amplifier les acquis. C’est à cela que tous les acteurs sont invités.
Mercredi 03 janvier 2018