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Jim Momar : Poème 2 : L’AMOUR, UN ÉCUREUIL DANS LES ARBRES

Momar Jim Cisse Diedhiou revient avec ses vers inspirateurs et émouvants. Après AMOUR,  il sert à ses lecteurs, un poème idyllique au plaisir des amoureux.

L’AMOUR,  UN ÉCUREUIL DANS LES ARBRES

Je me rappelle qu’on jurait
Que nous allons nous marier
Je me rappelle qu’un jour tu en voulais à ta nourrice
De t’avoir dépouillée de me voir

Ce jour là tout le monde murmurait que je t’avais marabouté
Du fait que, tu t’extirpais de vouloir me lorgner coût que coût ce soir
Et moi, de peur avec toute cette envie,je me suis mis à t’écrire une notice
Te disant Bébé rassures-toi, tu as mon cœur,parole donnée

Mais avec l’amour,on ne se retrouve jamais que rien est sûr, tout s’ignore
Et franc, qui me disait que ce rayon de soleil
Qui me scintillait aller être pour un autre ce trésor
Je lui enverrais cordialement dans les enfers d’un clein d’oeil

Et voilà que tout est parti en cendre
Et moi qui n’arrêtais de persuader à son père et à sa mère
Que je saurais être ce gendre
Veillant aveuglément sur leur fille et ce beau-frère

Disponible et attentionné aux attentes de la famille
Je me vois débiter le cœur en billes
M’emmurant dans mon coin de pleurs
Il faut juste comprendre que les relations amoureuses

Se fanent vites quelquefois telles des fleurs
Et que les jeunes coeurs faibles ne résisteraient pas dans cette rencontre fastidieuse
Fallacieuse, tout mot dit, engage son instant-té
Et à qui veut le croire et donnait son nez

Article a lire:  Cheikh Anta Diop, savant visionnaire

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