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ZOOM SUR RILOU

A Dakar précisément à Sacré Cœur , on retrouve une écrivaine avec une plume en or et remplie de créativité.

Elle a commencé par sa page facebook très suivie ou elle fait des chroniques très instructifs. Elle est capable d’attirer l’attention du public par sa belle plume et le sens de ces écritures.

Aujourd’hui elle partage avec nous toutes ces années de travail avec son tout nouveau roman « Victime » qui rencontre une histoire à la fois triste et instructive.

Laissez vous emporter par sa plume et allez à la découverte de cette belle âme qui écris par amour et par passion.

Elle est peu connue mais ses écris peuvent être comparées à celles des plus grands écrivains dans ce monde.

Biographie

Rilou Diallo

Jeune écrivaine guinéenne, étudiante en marketing et communication. Sa passion pour la littérature africaine a débuté depuis son adolescence. Elle s’est toujours intéressée aux tares de la société qui ne sont pas assez dénoncées pour elle. Sa plume est au service de toutes ces choses qui constituent notre quotidien. De toutes les épreuves et coups durs que chacun de nous se doit de supporter. Elle dénonce et conseille tout en vous transportant dans son univers.

Extrait du TOME 1 de son roman intitulé  « ViCTIME » disponible. Veuillez la contacter en inbox si vous êtes intéressés en cliquant sur le lien de la page

https://www.facebook.com/Mon-mariage-mon-chec-1647047005619195/

Extrait …..

Je me présente Aicha Diallo et je suis d’origine guinéenne. Je vie au Sénégal avec mes parents depuis que je suis âgée de cinq ans.

Je pourrais dire que je maitrise mieux la langue natale de ce pays que le peul lui-même bien vrai qu’à la maison on ne parlait que ça.

Cette année je prendrais 21 ans. Je suis la deuxième de ma mère qui a en tout 6 enfants. Papa étant polygame, je dirais que j’ai une équipe de football qui me sert de frères et sœurs.

Malgré les hautes études de papa, il a toujours tenu à ce que ses femmes vivent sous le même toit. Il disait que celle qui allait oser créer des problèmes allaient se retrouver dehors en un rien de temps.

J’ai donc grandit dans un milieu très mouvementé. Peu importe à quel point il pouvait être sévère, il suffisait juste qu’il tourne le dos pour que ses femmes se crêpent le chignon allant jusqu’à se porter main.

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Faisant parties des ainées de maman, je faisais tout pour la raisonner mais c’était sans connaitre la vipère qui lui servait de coépouse.

Elle ne se gênait pas de proférer des menaces à notre encontre en disant qu’elle allait nous faire sortir de la maison et nous détruire un par un.

Pas besoin de préciser qu’entre frères et sœurs la rivalité était de mise. On se battait aussi entre nous portant en notre subconscient la douleur engendrée par nos mamans qui à la longue devenaient pour nous un traumatisme.

Je me rappelle qu’un jour mon petit frère était allé jusqu’à brandir un couteau, disant qu’il allait tuer ma belle mère.

J’étais seule ce jour là à la maison et si ça n’avait été la miséricorde divine, Dieu seul sait ce qui ce serait passé.

Quand papa en a eu écho, il m’avait énormément fouetté malgré que je fusse innocente. C’était ma belle mère qui lui avait dit que c’était moi qui avais orchestré tout ça.

Au sortir de la chambre, tout mon corps était recouvert de plaie. J’avais passé une semaine malade.

En repensant à ça, je me dis que peut être j’ai bien fait de m’enfuir de cette maison. Piètre consolation j’avoue.

Bien vrai que je sois partie pour rejoindre celui que j’appellerais aujourd’hui mon péché sucré, je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai bien fait.

Cela n’enlève en rien la profonde nostalgie que je ressens. Ma mère me manque énormément ainsi que mes frères qui doivent déjà avoir bien pousser.

A chaque fois que j’ai envie de les appeler, je me rétracte par peur que papa ne termine avec ma vie. Même s’il est gentil, sa sévérité n’a pas de limite.

J’ai profité que la famille prenne son petit déjeuner pour prendre une douche vite fait avant de me rendre au marché.

Je sais que Safi doit déjà être entrain de m’attendre pour qu’on aille ensemble.

Excusez-moi madame, j’aimerais savoir ce qu’on prépare aujourd’hui pour le déjeuner.

Elle a d’abord lancé un long piaffement avant de me répondre.

-Je t’ai déjà dis d’arrêter avec tes airs de Toubab (blanc) avec moi. Si tu ne peux pas parler wolof (langue natale) comme tout le monde, tu déguerpis.
-Mais qu’à t elle dit de mal renchérit Moussa son ainé.
-Toi tu la ferme !
-Myriam cesse d’être si mauvaise envers cette jeune fille.
-C’est parce que vous ne connaissez pas les nouvelles bonnes d’aujourd’hui. Une fois tu les prends sous ton aile, elles te montent dessus en couchant avec ton propre mari. Ce sont toutes des putes ces jeunes filles d’aujourd’hui.

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Ça vous choque ? Eh bien pas moi. Disons qu’à la longue je commence déjà à m’habituer à sa langue de vipère et je n’en aie rien à foutre d’elle.

-Cesse de te montrer vulgaire gronda son mari.
-Prépare du tchep Djen (riz au poisson). Maintenant tu peux disposer.
-Ok madame !

Je me suis hâtée de sortir sans demander mon reste. C’est en franchissant le seuil de la porte que je me suis rappelée que je n’avais rien avalée depuis hier vu les gargouillements de mon ventre.

-Je m’apprêtais à y aller déjà se plaignit Safi.
-Je suis désolée. Je me faisais crier dessus par Karaba la sorcière.
-Elle te mène toujours la vie dure ?
-Ça s’accentue de jours en jours.
-Pourquoi ne me laisses-tu pas te trouver un autre boulot ?
-Je suis bien rémunéré et à la longue je m’y suis déjà habituée. Un jour elle va s’étouffer avec sa méchanceté plaisantais je.
-Elle est tout simplement jalouse de toi. Tu es une belle femme que tout homme aimerait avoir. Elle à côté, elle ressemble à un gros sac de patate.

On s’est mise à rigoler de bon cœur avant de prendre la direction du marché. Quoi qu’elle dise, je me fiche complètement. Je suis ici pour un temps et après avoir économiser assez d’argent, je m’en irais.

Ceci est un extrait de son roman le reste du contenu reste à découvrir.

Bonne découverte

Abdoulaye MBAYE

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